"Les enfants de Noé" de Jean Joubert
Genre : Roman jeunesse
d’anticipation et de science-fiction
Lieu et date de parution : France, 1987
Prix du livre pour la jeunesse de la Fondation de France (1988)
Livre sélectionné par le
Ministère de l’Education
Avant de commencer
ma lecture : C’est grâce à une amie que j’ai découvert ce livre.
Elle, qui n’est pas très « roman de science-fiction », fût
réellement impressionnée par ce dernier. J’en attendais donc beaucoup. J’imaginais
une famille emprisonnée dans une mer blanche, complètement coupée du monde et
livrée à elle-même.
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Février 2036, suite à des expériences dans la zone polaire,
une gigantesque tempête de neige ensevelit et paralyse tout l’hémisphère Nord.
Dans cette lutte pour la survie, nous allons suivre la
famille de Simon, le narrateur, qui raconte son épopée une fois devenu adulte.
Ils devront faire face à de nombreux obstacles comme la
solitude, la claustration, la peur, la faim, les loups…
Comment vont-ils réussir à s’en sortir sans sombrer dans la
folie ou le désespoir ? Vont-ils tous survivre à ce cataclysme ?
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Critique: Tout comme mon amie, je n’aime pas spécialement ce genre de fiction,
mais je dois avouer que je fus agréablement surprise par ce livre. L’écriture en
est agréable, le vocabulaire simple et riche à la fois permet une lecture aisée
et rapide. Malgré une représentation plutôt désuète et stéréotypée de la
famille, l’auteur à une vision moderne de la fragilité de notre planète et des
risques que nous courons à ne pas la préserver. En effet, l’histoire se déroule
dans un futur proche. Le parallèle avec la Bible est plutot interessant sans pour autant être trop présent (quelques passages et leur situation similaire à l'Arche de Noé). Ce livre est un guide de survie pour les futurs naufragés
de notre société industrielle. Si je devais faire un reproche à ce livre, ce
serait l’apparition d’une sorte de deus
ex machina qui surgit alors que tout semble perdu, concept qui ne me semble
pas assez approfondi.
« Nous poussons tous trois un cri, […], nous nous mettons tous trois à tirer sur la corde, sans succès d’abord, car mon père a bel et bien
disparu. »
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